24-26 avr. 2019 Toulouse (France)
Effets de différents systèmes de pâturage pour la gestion conservatoire de la végétation des digues du bord du Rhône
Cannelle Moinardeau  1, *@  , François Mesléard  2@  , Hervé Ramone  1@  , Thierry Dutoit  3@  
1 : Institut méditerranéen de biodiversité et d\'écologie marine et continentale  (IMBE)  -  Site web
Université d'Avignon et des Pays de Vaucluse : UMR7263, Aix Marseille Université : UMR7263, Institut de recherche pour le développement [IRD] : UMR237 : UMR7263, Centre National de la Recherche Scientifique : UMR7263
IUT Avignon 337 chemin des Meinajariés 84911 Avignon Cedex 9 -  France
2 : Institut de Recherche de la Tour du Valat
CNRS-IRD
Le Sambuc, 13200 Arles -  France
3 : Institut méditerranéen de biodiversité et d'écologie marine et continentale  (IMBE)  -  Site web
Université d'Avignon, Institut de recherche pour le développement [IRD] : UMR237, Aix Marseille Université, CNRS : UMR7263
IUT d'Avignon, 337 chemin des Meinajariés, Site Agroparc BP 61207, 84911 Avignon, cedex 09 -  France
* : Auteur correspondant

L'objectif principal de cette étude était de caractériser les impacts de différents types de gestion pastorale (bovins, équins, caprins) sur les communautés végétales sur les digues et remblais du site de Donzère-Mondragon dans la basse vallée du Rhône. Différentes techniques ont été utilisées (relevés de végétation, analyses de sols, analyses minérales des herbages, télédétection, etc.) à des échelles spatiales différentes afin de dégager les interrelations entre les différents niveaux d'organisation et fonctionnalités de la végétation. Nos résultats montrent que les systèmes de pâturage dont l'organisation est adaptée pour maintenir l'ouverture des milieux, augmentent la richesse spécifique, la diversité et l'hétérogénéité de la végétation à court terme (3-5 années) par rapport à l'absence de gestion ou aux interventions mécaniques. Nos analyses montrent également que les espèces annuelles qui apparaissent sont appétentes et contribuent à augmenter la valeur fourragère de certains faciès du site pâturé par les chevaux. Ces herbivores ont également un impact sur la banque de graines permanente du sol en augmentant son hétérogénéité et la densité de graines viables sous les faciès les plus pâturés. Les analyses de l'impact du pâturage des bovins et des chevaux confirment aussi une corrélation positive entre indice de végétation (NDVI) obtenu après l'analyse de photographies aériennes, la biomasse et la richesse en espèces végétales. La gestion pastorale mise en place devrait néanmoins être pensée plus sur le moyen terme, si possible via des contrats pluriannuels, favorisant la durabilité de cette méthode de gestion et de ses effets dans le temps.


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